Départ de C*
A 13h30, après une exquise conversation avec le Père C, ex-pianiste et moine très mondain s'il en est (mais il a une voix magnifique), nous allons prendre le taxi. Eleonore aimerait bien revenir, mais le voyage est cher.
D'ailleurs, nous décidons après une profonde réflexion que nous ne sommes pas assez riches pour mettre 500 euros dans un stage et que nous allons nous débrouiller par nous-mêmes. Par moi-même, surtout, car il n'y a que moi pour être assez fou au point de vouloir me jeter dans une entreprise pareille avec la confiance de réussir alors que je n'y connais strictement rien. Eleonore par contre, ne refuse jamais de me suivre même dans les broussailles les plus épaisses, elle sera donc mon fidèle lieutenant. Et puis ça lui fera une occasion de se mettre enfin à la peinture pour faire autre chose que des tasses. Presque.